Témoignages des anciens
La préparation du cursus de l’expertise comptable à l’INES facilite l’insertion dans la vie active et donne accès à des parcours professionnels enrichissants.
La preuve par les anciens !
Titulaire du master de l’expertise comptable depuis 2018, Mathieu TURCO a fait le choix de l’alternance dès la première année du DCG. Portrait d’un jeune diplômé du DSCG, auditeur au sein d’un BIG 4 et en route vers le DEC.
Immersion dans les métiers de l’expertise comptable dès la première année du DCG
L’orientation de mes études vers l’expertise-comptable et l’audit s’est faite pendant mon année de terminale. J’avais pu participer, parallèlement au lycée, à une préparation aux études de PACES, mais je me suis rendu compte que les études de médecine ne me convenaient pas.
J’ai toujours adoré observer le parcours des entrepreneurs et je savais que l’expert-comptable se positionnait comme un conseiller privilégié des chefs d’entreprise. C’est pourquoi je me suis finalement dirigé vers cette filière.
J’ai choisi de réaliser ce parcours en alternance dès la première année du DCG, dans le but de me différencier à la fin de mes études par rapport à un parcours classique et de pouvoir saisir de formidables opportunités à l’issue du DSCG. Mais il fallait aussi que je sache rapidement si, à la fin de mes études, le métier correspondrait vraiment à mes attentes. L’expérience fut riche et valorisante car il a été question de prendre des initiatives assez tôt et de gérer la relation client.
Le déroulement des cours à l’INES a amplement répondu à mes attentes. La qualité d’enseignement du corps professoral et sa disponibilité ont largement contribué à ma réussite aux examens. La taille humaine de l’école et son fonctionnement offrent un véritable cadre d’études. De plus, on bénéficie d’un accompagnement personnalisé de l’administration dans toutes nos démarches.
Une expérience professionnelle enrichissante, de l’alternance à la vie active
Les 5 années d’alternance que j’ai effectuées en DCG et en DSCG m’ont permis de découvrir le monde du travail ainsi que différentes facettes de la profession. D’une part, j’ai approché les activités exploitées par les clients pour lesquels je suis intervenu et d’autre part je me suis familiarisé avec les missions de l’expertise comptable et de l’audit.
A la fin de mon DSCG, j’ai pu intégrer le service audit financier d’un BIG 4 au sein duquel je travaillais déjà en alternance depuis 2 ans. J’accompagne au quotidien des sociétés aux activités très variées dans le cadre de l’audit légal des comptes. La partie la plus intéressante selon moi dans notre métier ? Ce sont les échanges avec les clients, comprendre leur fonctionnement interne, leur développement au cours de l’année passée mais également leurs stratégies futures. Cette phase est primordiale car nous devrons nous assurer que les états financiers retranscrivent aux tiers la plupart de ces éléments.
Quant à l’avenir, je compte poursuivre mon stage d’expertise-comptable et éventuellement profiter d’une expérience à l’étranger.
Fanny Lipovetsky a préparé l’intégralité de son cursus d’expertise comptable à l’INES. Elle revient sur le déroulement de ses études à l’INES et évoque avec enthousiasme son quotidien au sein d’un Big Four.
Du DCG à l’obtention du DSCG en 1 an
J’ai choisi les études d’expertise-comptable car j’étais très attirée par les matières relatives à la finance et au droit. J’ai suivi l’intégralité de ma formation à l’INES, qui a été un véritable tremplin pour mon avenir professionnel.
Le corps professoral de l’INES est de qualité et le suivi personnalisé dont j’ai bénéficié du DCG au DSCG, m’ont permis de tirer le meilleur de cette formation. Les enseignants sont très impliqués dans la réussite de leurs élèves, ce qui donne un but commun.
Après 3 années de DCG en formation initiale, j’ai décidé de suivre le parcours permettant de présenter toutes les matières du DSCG en 1 an. J’ai choisi cette voie, notamment pour me lancer un challenge mais aussi pour pouvoir entrer sur le marché du travail avec 1 an d’avance.
L’INES met tout en œuvre pour faciliter le déroulement de cette année intense, tant du point de vue de l’organisation que de l’accompagnement et du suivi des professeurs.
Une vie professionnelle enrichissante au sein d’EY
Après l’obtention de mon DSCG lors de la session 2018, j’ai intégré le cabinet d’audit et de conseil EY en décembre 2018.
J’ai eu l’occasion de réaliser des missions très diversifiées se rapportant à différents aspects de l’expertise-comptable. J’ai effectué des missions d’audit légal de sociétés appartenant à des secteurs d’activité variés. J’ai également été en charge de missions en lien avec le conseil et l’assistance comptable : la mise en place de normes IFRS16, ou l’optimisation du système de gestion de la paie chez des clients.
Chez EY, la routine n’a pas sa place et c’est ce que j’apprécie particulièrement. Chaque mission, chaque équipe sont différentes. Cela permet d’appréhender de nombreuses facettes du métier d’expert-comptable. Les perspectives d’évolution sont très intéressantes, ce qui motive d’autant plus.
De plus, j’ai énormément appris sur les plans humain et relationnel, aussi bien avec mes collègues qu’avec mes clients.
J’ai pour projet de passer le DEC (diplôme d’expertise comptable). Je finis actuellement ma première année de stage. Je ne sais pas de quoi demain sera fait, mais ce que je sais c’est qu’avec le diplôme d’expertise comptable, le champ des possibles est grand ouvert.
Léa Hubert, actuellement étudiante en DSCG, a choisi l’INES pour préparer le cursus de l’expertise comptable après un bac S section européenne puis une première année de Licence. À l’issue des examens de sa 3e année de DCG, Léa a souhaité effectuer un stage à l’international. Elle a intégré Constantin à Londres, membre du groupe Deloitte. L’objectif ? Mettre à profit au sein d’un grand cabinet ses acquis et pratiquer la langue anglaise, dans la perspective du DSCG.
Motivations pour partir en stage de DSCG à l’étranger
Après le DCG, j’ai choisi de réaliser un stage de DSCG à l’étranger car j’ai toujours grandement regretté le manque de mobilité des études de comptabilité. Le cursus du DCG-DSCG n’offre pas de programmes d’échanges type Erasmus. J’apprécie l’apprentissage des langues et j’attache beaucoup d’importance à l’anglais. Avant d’intégrer l’INES, j’avais suivi en fac une première année de Licence, parcours « Lettres et interculturel ». Puis, durant ma préparation au DCG, j’ai participé aux cours d’anglais des affaires proposés par l’INES en 2e et en 3e année. L’école m’a donné la possibilité de partir à Londres pendant trois mois, après les examens du DCG : cela a donc été pour moi une véritable aubaine.
Intégration au sein de l’équipe et déroulement du stage
Constantin étant membre de Deloitte France, les procédures sont rodées. Mon intégration s’est passée dans les meilleures conditions. Mon arrivée était attendue et j’ai tout de suite reçu une formation ainsi que le matériel nécessaire pour travailler. L’équipe du département comptable s’est montrée très agréable et m’a expliqué les divers travaux qui me seraient confiés.
Parmi les tâches déléguées, j’ai effectué la saisie comptable classique (type client-fournisseurs-banque), la mise en place de fichiers d’import Excel, la préparation de bulletins de paie et l’élaboration des états financiers. J’ai réalisé ce travail entièrement en anglais mais la plupart des collaborateurs sont français et la compta est calquée sur la comptabilité française pour faciliter le travail des clients. En effet, il s’agit d’une clientèle majoritairement française avec des entités basées en Angleterre.
La communication orale n’étant pas exclusivement en anglais, ce stage de DSCG à l’étranger peut constituer une bonne première expérience pour un étudiant de niveau intermédiaire, qui aura la possibilité de se familiariser avec la langue anglaise dans un contexte professionnel (beaucoup de vocabulaire comptable à l’écrit).
Se loger à Londres pour un stagiaire
Concernant la question du logement, je suis passée par une agence pour trouver un appartement. C’est un peu inévitable à Londres surtout si on n’a pas la possibilité d’effectuer de visites sur place. L’offre de logements est très importante, mais les prix restent assez élevés. Je pense cependant qu’en s’y prenant à l’avance et en ratissant les sites de logements ou les groupes d’expatriés français à Londres (sur Facebook par exemple), on peut trouver sans trop de difficultés. D’autant plus que mon stage, rémunéré (£1500/mois), m’a permis de financer la location. Il faut tout de même faire attention aux arnaques !
Pour ma part, je garde un très bon souvenir de cette expérience. Londres est une ville incroyable et le stage s’est très bien déroulé. Cela ajoute en plus une expérience professionnelle dans un Big 4 à l’étranger à mon CV, ce qui n’est pas négligeable. Si c’était à refaire j’y retournerais avec plaisir et même pour plus longtemps car ces 3 mois m’ont semblé trop courts !
Barbara Rodrigues a suivi des études d’expertise comptable en alternance dès la première année. Après avoir validé en quatre ans seulement le DCG-DSCG, Barbara est partie un an à l’étranger pour perfectionner son anglais. Retour sur son parcours hors normes.
Objectif : concilier études et pratique professionnelle dès la première année du DCG
Après avoir validé un baccalauréat ES et effectué une année en fac d’histoire, je me suis dirigée vers les études d’expertise comptable pour la diversité des métiers. La formation DCG/DSCG pouvait aussi m’ouvrir d’autres portes que celle de l’expertise, si cette dernière ne me plaisait pas.
J’ai choisi de réaliser le cursus en alternance, et ce dès la première année du DCG. J’ai été recrutée en cabinet, en qualité d’assistante comptable. C’était pour moi la meilleure façon de savoir si le métier me plaisait et de pouvoir bénéficier d’une formation gratuite de qualité et d’être rémunérée de surcroît.
L’INES fait partie des écoles justifiant d’un taux de réussite très élevé aux examens du DCG/DSCG. En plus d’être bien situé (dans le quartier Opéra, Paris 9e), l’INES propose une formation en alternance dès la première année du DCG. Les professeurs sont d’un haut niveau, avec de bonnes connaissances, tant techniques que pratiques. Et l’équipe administrative est toujours là pour nous faciliter la vie !
Le challenge du DSCG sur 1 an en alternance
L’INES est la seule école à préparer toutes les UE du DSCG en un an et en alternance. La formation se déroule en deux temps. Une première période est consacrée à la préparation de trois épreuves écrites de l’INTEC (équivalentes à celles de l’État), qui ont lieu mi-juin. Dans une seconde phase, les cours se concentrent sur quatre épreuves du DSCG prévues fin octobre (dont l’UE 1 & 4, obligatoires pour valider le diplôme d’État).
J’ai souhaité effectuer le DSCG en 1 an en alternance simplement pour relever un challenge personnel. Il s’agit d’une aventure un peu audacieuse. Compte tenu de la charge de travail à l’INES et en cabinet, cette année a été effectivement très intense et éprouvante. Notamment en juin, lorsqu’il a fallu commencer les matières de droit et de comptabilité. Mais je pense sincèrement que lorsque l’on s’investit à 100% dans la préparation, c’est un défi réalisable. En tout cas, je ne le regrette pas !
Des projets ?
Après le DSCG, j’ai décidé de partir à Toronto (Canada) car il est aujourd’hui indispensable de maîtriser l’anglais dans nos métiers. C’est une très belle expérience que je recommande.
À mon retour, je n’ai pas de projet arrêté. Pourquoi pas effectuer un VIE avant de, peut-être, me lancer dans le stage d’expertise comptable…
Issu d’une famille de commerçants, Clément Serre est depuis tout jeune attiré par la gestion. Il a la fibre entrepreneuriale, mais trouve sa voie dans l’expertise comptable. Diplômé du DCG puis du DSCG, il ne compte pas en rester là : il ambitionne à terme de devenir associé au sein d’un cabinet d’expertise comptable. Depuis plus d’un an, il s’investit aussi dans le développement du réseau des anciens de l’INES.
Le parcours atypique d’un futur expert-comptable
Troisième génération de commerçants, Clément a baigné dans le milieu entrepreneurial dès son enfance. Tout jeune, il a déjà en tête de reprendre la gestion de la boulangerie familiale. Il découvre l’expertise comptable grâce à l’expert-comptable de la boulangerie. Sa première vision du métier : un professionnel du chiffre en contact direct avec ses clients. L’expert-comptable rend régulièrement visite à son père, le chef d’entreprise. Il comprend la place importante qu’il occupe dans la gestion du commerce et discerne la valeur cruciale de son conseil. Dès le départ, le rôle d’accompagnateur que joue l’expert-comptable auprès des dirigeants d’entreprise le séduit.
« Dans la profession, le plus intéressant, c’est le relationnel. »
Clément envisage d’emblée des études concrètes afin d’approcher au plus près la réalité de l’entreprise et d’en maîtriser les rouages. Avec un bac STG en poche, il opte pour un DUT GEA. Ce diplôme lui permettra d’acquérir les bases de la gestion d’un commerce. Après le CAP boulangerie, il ne peut poursuivre l’exercice du métier en raison d’allergies. Décidé à trouver sa voie, il s’orientera donc vers l’expertise comptable.
Une expérience en alternance profitable
Clément enchaîne les diplômes avec succès. Fort du DCG, il quitte Valence, sa ville natale, pour poursuivre en DSCG à Paris, avec l’INES. Il choisit de préparer la première année en formation initiale afin d’approfondir les UE réputées difficiles (le droit et la compta). Malgré les périodes de stage prévues dans le cursus, il ressent le besoin d’une application plus concrète des cours. L’alternance lui donne l’opportunité d’allier la théorie à la pratique et, surtout, d’avoir un meilleur aperçu du métier. Car dès le départ, ce qui intéresse Clément, c’est le travail en cabinet. Avec le réseau de l’INES, il est recruté dans un cabinet à taille humaine. Supervisé par un expert-comptable expérimenté, il jouit d’une certaine autonomie. Seul à son poste, il réalise des missions aussi diversifiées que nombreuses. Il touche ainsi aux multiples facettes de la profession : des dossiers de révision, de la documentation, l’accompagnement de A à Z de TNS[1]. Cette première expérience réussie en alternance se révèle très formatrice.
Jongler entre vie professionnelle et associative
Comme beaucoup de ses camarades, Clément est recruté avant la fin de ses études de DSCG par un cabinet parisien. Chez Saint Honoré Partenaires, il partage son temps entre l’audit, la consolidation et l’expertise comptable, pour laquelle il a une prédilection.
« C’est un choix délibéré : je trouve que le rapport est différent avec le client. En expertise, le client attend beaucoup de réactivité et des propositions concrètes ».
Son travail consiste à réaliser l’établissement, la revue et la consolidation des comptes dans des services financiers de PME avant le passage du CAC[2], à effectuer des recherches documentaires. Il est le dernier maillon dans la chaîne du conseil que prodigue l’expert-comptable à ses clients. Ses missions le conduisent aussi à se déplacer ponctuellement en province – pour des dossiers d’audit – et à être en contact régulier avec ses clients. Clément retrouve ainsi le relationnel et le conseil, deux aspects au cœur du métier d’expert-comptable qui l’avaient attiré tout jeune. Comment se projette-t-il dans les prochaines années ? Tout naturellement, il envisage de passer le DEC avec l’objectif de s’associer dans un cabinet parisien.
Sportif dans l’âme, Clément entend relever dans les prochains mois un tout autre challenge : fédérer, autour de l’association des anciens élèves de l’INES (AAE INES), les jeunes diplômés dès leur sortie de l’école. Au cours de son cursus, Clément a déploré le manque de relations entre étudiants et anciens. Pourtant, il est persuadé qu’ils constituent un réseau profitable à leur évolution professionnelle.
La vocation première de l’association ? Échanger sur le parcours des uns et des autres, connaître la diversité des emplois possibles après le DSCG dans un cadre convivial et abordable. Élu en 2017 premier président de l’AAE, il liste les prochains chantiers pour faire vivre la communauté : organiser des conférences et des afterworks, intervenir dans les classes de DSCG pour mobiliser les futurs diplômés, revoir leur CV et leur prodiguer des conseils en vue de décrocher un premier emploi en CDI …
D’ailleurs, la première conférence organisée par l’AAE portera sur le thème suivant : « Comment communiquer via les réseaux sociaux pour les cabinets d’expertise comptable ? » Animée par Tony Casonato, fondateur de l’agence de communication digitale« My jungly », et Nicolas Papon, co-animateur de la matinale Manu dans le 6/9 sur NRJ, elle aura lieu le mercredi 14 novembre à 19h30 au sein des locaux historiques de l’INES, 36 bis boulevard Haussmann.
[1] Travailleurs non salariés.
[2] Commissaire aux comptes.
Marie Cheminet, actuellement collaboratrice confirmée chez Grant Thornton, revient sur son parcours, depuis la faculté jusqu’à l’obtention de son DSCG, et explique ses motivations pour réaliser ses études d’expertise comptable à l’INES et le choix de l’alternance.
Réaliser dans les meilleures conditions les études d’expertise comptable
“Après un bac scientifique et n’ayant pas d’idée précise quant à mon avenir, je me suis orientée vers une licence généraliste “Mathématiques-Economie” en faculté. Au cours de cette année, j’ai découvert les sciences économiques et de gestion, notamment la comptabilité. Quelques mois avant mon inscription en deuxième année, j’ai décidé de me renseigner sur des études favorisant la gestion et l’économie. La faculté proposait différents cursus, cependant j’ai préféré me tourner vers un établissement plus encadrant. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé d’intégrer une école privée spécialisée dans les études d’expertise comptable (préparation au DCG / DSCG).
J’ai effectué des recherches sur Internet, n’ayant pas de relations dans le domaine de la comptabilité : j’ai notamment consulté les avis proposés par des forums sur les écoles parisiennes préparant à ces diplômes. L’INES est apparue comme l’une des écoles les plus sérieuses, expérimentées et reconnues et l’entretien avec le directeur pédagogique a confirmé mon choix de poursuivre des études d’expertise comptable. L’encadrement et le suivi régulier des élèves, l’équipe enseignante qualifiée, les taux de réussite aux examens élevés, la taille humaine de l’établissement et l’emplacement géographique des locaux ont été des critères déterminants.
Le choix de l’alternance, un vrai tremplin dans la vie active
J’ai opté pour l’alternance après une année de DCG sous statut étudiant. En effet, avec de bons résultats et des points d’avance à l’issue de la première année, j’ai décidé, après concertation avec l’équipe pédagogique, de me lancer dans l’alternance pour plusieurs raisons :
- L’insertion rapide dans la vie professionnelle ;
- La mise en pratique des connaissances acquises à l’école ;
- La rémunération, gage d’autonomie.
Je me suis très vite habituée au rythme de l’alternance (2 jours en formation, 3 jours en entreprise). L’expert-comptable qui m’a pris sous sa responsabilité a consacré du temps à me former et m’a accordé sa confiance : cela m’a permis d’évoluer rapidement au sein du cabinet, tout en bénéficiant d’un bon encadrement. L’investissement personnel a été important au début de l’année car il s’agissait de concilier les études d’expertise comptable et l’activité professionnelle.
J’ai effectué les deux dernières années de DCG ainsi que l’intégralité du DSCG en alternance au sein du même cabinet qui m’a proposé une évolution intéressante et qualifiante. Grâce à ces quatre années d’expérience, j’ai pu décrocher un CDI dès l’obtention de mon diplôme et accéder à un poste de collaboratrice confirmée au sein du service de consolidation de Grant Thornton. Ainsi, ces années d’alternance au cours de mes études d’expertise comptable ont été un véritable tremplin dans la vie active !
Le DSCG offre de nombreuses perspectives car il s’agit d’un diplôme reconnu par l’ensemble des cabinets d’expertise comptable – d’envergure tant nationale qu’internationale – mais également par les entreprises. J’ai fait le choix de me tourner vers un cabinet à dimension internationale afin de diversifier mon expérience et de découvrir une autre organisation. Ma première année au sein de Grant Thornton m’a confortée dans ce choix puisque j’ai eu la chance de participer à une mission de longue durée au sein d’une entreprise reconnue dans le secteur de l’automobile. L’expérience acquise dans la gestion de projet l’amélioration de mon niveau d’anglais m’ont permis d’intégrer une nouvelle mission en janvier 2016. À moyen terme, j’ai pour objectifs d’obtenir le DEC qui sanctionnera mes études d’expertise comptable (je suis actuellement en 2e année de stage) et d’évoluer au sein du service de consolidation de Grant Thornton. Pour le long terme, de nombreuses portes restent encore ouvertes : poste à responsabilité en cabinet ou en entreprise, voire création ou reprise d’un cabinet. Tout est possible, telle est la grande valeur ajoutée de ce parcours !”
Baptiste ROCHE a intégré un « Big 4 » à l’étranger après l’obtention de son DSCG préparé à l’INES : il relate son parcours, de ses études à l’INES à son recrutement au sein de PwC Luxembourg.
Se former, en parallèle du DSCG, à la Gestion de Patrimoine
« Étudiant en DCG à Bordeaux, je souhaitais quitter ma ville natale pour découvrir de nouvelles choses. J’ai donc cherché les différentes écoles préparant au DSCG à Paris, et l’INES a retenu mon attention. Lors de mon entretien avec le directeur de l’INES, le discours sur une éventuelle formation en gestion de patrimoine (CGPC en l’occurrence – Conseils en Gestion de Patrimoine Certifiés) a fini par me convaincre.
Deux expériences enrichissantes dans des grands cabinets au Luxembourg
Lors de mon DSCG, je souhaitais absolument faire un stage à l’étranger, ce que le cursus n’encourage pas vraiment. Lors de ma deuxième année, j’ai eu une opportunité aux Etats-Unis. Malheureusement, lors de mon entretien, on m’a dit qu’il me manquait une première expérience dans un Big 4. J’ai donc suivi à la lettre ce conseil et ai postulé dans les différents Big 4 en France et dans les pays frontaliers. Deloitte Luxembourg m’a donné ma chance en audit. À la fin de mes trois mois de stage chez Deloitte, PwC Luxembourg organisait ses « journées recrutement ». J’y suis allé par curiosité, et à la fin des deux journées, j’avais mon contrat à la clé.
Cap sur le DEC, puis vers de nouveaux horizons
Aujourd’hui, je compte rester chez PwC Luxembourg le temps d’obtenir le DEC, qui reste ma priorité absolue. Par la suite, pourquoi pas une nouvelle aventure à l’étranger (Asie, Etats-Unis, Londres ou la Suisse) ? Puis après, un retour en France, peut être…
Mon seul regret, pour le moment, est de ne pas capitaliser sur ma certification CGPC préparée à l’INES, mais je compte bien en avoir l’utilité un jour.
Si j’avais un conseil à donner aux étudiants de l’INES, ce serait de savoir saisir les opportunités qui se présentent à eux et de ne jamais rester dans une zone de confort. »
À l’issue d’un bac scientifique, Eva Mathieu ne souhaite pas subir la pression d’une classe prépa ni profiter de la liberté d’encadrement de la fac. Elle s’interroge sur son avenir, ses goûts et ses ambitions. Passionnée par les chiffres et tous les métiers relatifs à la comptabilité et la gestion, elle s’oriente donc avec conviction vers des études qui lui donneront accès au diplôme d’expert-comptable. Elle s’inscrit à l’INES pour suivre son DCG en formation initiale puis poursuit dans la foulée son DSCG, mais cette fois en alternance afin de se familiariser avec le monde professionnel ; elle commence à acquérir une expérience qui constituera une vraie valeur ajoutée à son cursus.
Le DSCG, l’étape incontournable vers le DEC (diplôme d’expertise comptable)
Eva prépare le DSCG dans le cadre d’un contrat de professionnalisation chez GRANT THORNTON, au sein duquel elle a été recrutée suite à une candidature spontanée. Cette entreprise lui semble intéressante pour apprendre et se forger un CV. Il s’agit en effet d’un cabinet de taille importante, connu et reconnu, qui propose des missions très diverses et collabore avec des entreprises clientes de toutes tailles et de domaines d’activités variés. Une expérience très enrichissante qui va lui permettre de faire ses preuves. À l’issue de ces deux années de professionnalisation, le cabinet lui propose un poste en CDI, dans le cadre duquel elle réalisera son stage d’expertise comptable pour obtenir le diplôme d’expert-comptable.
Eva motive sa décision de ne pas s’en tenir au DSCG mais de poursuivre avec le diplôme d’expert-comptable : pour elle, le métier d’expert-comptable « offre des possibilités dans de nombreux domaines: conseil, gestion, audit, finance mais aussi dans la comptabilité « pure ». Autant de métiers variés mais ayant des points communs qui lui sont chers : les chiffres mais aussi et surtout la relation privilégiée et de confiance avec les directions d’entreprises », un aspect qui lui tient particulièrement à cœur dans son choix de carrière. Et puis, l’expertise comptable lui permet de garder à l’esprit l’une de ses passions : l’enseignement.
Le stage : un aperçu du métier d’expert-comptable
Eva dispose d’un portefeuille clients qu’elle gère avec plus ou moins d’autonomie selon l’importance de la mission. Elle doit s’assurer principalement du suivi de la comptabilité des entreprises composant ce portefeuille, en établissant l’ensemble de leurs déclarations fiscales et en préparant les comptes annuels en fin d’année. Chaque dossier comporte des spécificités selon le secteur d’activité de l’entreprise ou les attentes du client. Certains souhaitent par exemple qu’un prévisionnel de trésorerie soit régulièrement réalisé, tandis que d’autres demandent une situation de leur compte à la fin de chaque mois.
Ce portefeuille évolue au fur et à mesure du développement de ses compétences. Eva a ainsi gagné en responsabilité et commence déjà, en à peine 2 ans de stage, à bénéficier de l’aide de nouveaux collaborateurs qu’elle encadre. Elle manage des équipes de 2 à 3 personnes, selon les dossiers. Elle transmet et explique les dossiers aux nouveaux entrants, servant d’intermédiaire avec ses supérieurs. Son rôle de manager, au travers des explications et de l’accompagnement des nouvelles recrues, répond d’ailleurs à son attirance pour l’enseignement. « Je puise dans mon expérience personnelle lorsque j’étais moi-même en alternance. J’échange avec eux sur l’école, leurs études, le diplôme. Je suis vraiment dans un rôle de transmission de savoir et d’expériences », explique-t-elle. Manager une équipe est un nouveau défi qu’elle relève avec plaisir. Cela lui permet aussi d’évoluer dans ses missions, en déléguant certaines tâches pour se consacrer de façon plus poussée, par exemple, à la dimension de conseil de son métier. Avec le diplôme d’expert-comptable, les missions de conseil, d’aide à la prise de décision et d’accompagnement constituent d’ailleurs le quotidien de la profession.
Son stage lui permet d’avoir un large aperçu du métier d’expert-comptable grâce à des missions variées et dans des secteurs d’activités diverses. Il lui donne également la possibilité d’acquérir en permanence de nouvelles compétences, de renforcer son expérience et d’affuter ses projets futurs avec le diplôme d’expert-comptable.
Avec le DEC, de nombreuses opportunités à la clé
Pour l’instant, Eva se concentre sur l’obtention du diplôme d’expert-comptable qui constitue « le sésame » de la profession ; elle profite des différentes missions proposées pour réfléchir à ce qui l’attire le plus dans la profession et prendre ainsi les meilleurs décisions par la suite. Car pour l’instant, rien n’est encore précis pour elle : entreprise? Cabinet? Salarié ? Chef d’entreprise ? Elle n’a pas encore fait son choix. « C’est l’atout de ce cursus : pouvoir tout au long d’une carrière passer d’un secteur à un autre, d’un cabinet spécialisé à la direction financière d’une entreprise ; c’est-à-dire accéder à des postes aussi variés que ceux auxquels peuvent prétendre des étudiants issus de grandes écoles de commerce », explique Eva, enthousiaste.
Alors, une fois le diplôme d’expert-comptable obtenu, chef d’entreprise ou salarié, son choix n’est pas fixé, mais quelle que soit la direction de sa carrière future, elle sait qu’elle fera de l’enseignement car c’est dans l’ADN de sa famille. « La qualité de l’expertise comptable, c’est qu’elle peut s’adapter à nos vies, je pourrai donc sans problème à la fois travailler en cabinet et enseigner quelques heures par semaine », constate-t-elle. D’ailleurs, pour elle, être en poste et enseigner rend les cours plus vivants : « je me souviens que nos cours donnés à l’INES par des professionnels qui se basaient sur des cas concrets étaient plus clairs et passionnants ».
Quels conseils aux futurs stagiaires ? Profiter de ce stage pour découvrir un maximum d’aspects de la profession, s’obliger (malgré les contraintes) à persévérer jusqu’au DEC et rester attentif à toutes les opportunités qu’offre le diplôme d’expert-comptable.
Grant Thornton France déploie ses activités à travers 22 bureaux et grâce à un effectif de 1600 collaborateurs, dont 122 associés. Avec un chiffre d’affaires du groupe qui s’élève à 155 millions d’euros. 5 pôles : Audit, Expertise Conseil (dont Eva Mathieu fait partie), Conseil, BPO et Juridique & Fiscal.
Voilà 5 ans que Pierre-Louis Guyot exerce le métier de contrôleur de gestion chez Thales et pour rien au monde il n’échangerait sa place. Durant ses études à l’INES, il a pu tester et comparer à travers ses différents stages le monde du cabinet et celui de l’entreprise : c’est ainsi qu’il a pu constater que l’univers de l’entreprise lui convenait mieux.
Son bac ES en poche, Pierre-Louis ne veut pas faire comme tous ses camarades et se diriger vers une école de commerce. Son oncle est expert-comptable, il a déjà une vision du métier. Et depuis toujours, il aime les chiffres, qui lui parlent : il est « câblé » chiffres, comme il le dit lui-même. Alors, pourquoi pas expert-comptable ? Sa rencontre sur un salon étudiant avec le directeur de l’INES a été déterminante. Des années après, il se souvient encore de son commentaire sur le métier : « tant qu’il y aura des impôts, des taxes, des charges, des lois, des règlementations, il y aura des comptables ». Pour s’assurer un avenir serein, il deviendra expert-comptable.
Il enchaîne les diplômes à l’INES avec succès : DCG puis DSCG, dont la dernière année en alternance au sein du groupe Thales qu’il ne quittera plus. Rentré dans l’entreprise comme salarié sous contrat de professionnalisation en 2009, il est embauché en C.D.I. le 1er décembre 2010. Une alternance qui lui semble obligatoire pour bien cerner le métier, mieux comprendre la mise en pratique des théories apprises en cours et surtout mieux définir ce qui intéresse chacun des étudiants pour son avenir. C’est ainsi qu’il approche le métier de contrôleur de gestion et découvre son goût pour la comptabilité analytique. Mais l’alternance permet aussi de faire ses preuves ; quand on sait que les propositions d’offres restent généralement en interne, c’est souvent la seule façon d’être recruté dans un grand groupe comme Thales.
Ses motivations pour devenir contrôleur de gestion ? Les rencontres et les relations qu’il noue avec toutes les personnes de l’entreprise, de l’ouvrier au directeur financier, et les liens qu’il assure entre ces différentes entités et entre les différents services de l’entreprise. Mais aussi, être partie prenante de toutes les prises de décisions sur un projet motive au dépassement de soi, ce qui le pousse à choisir ce métier plutôt qu’un autre. Sa chance chez Thales : les produits ne sont pas que des concepts sur le papier, il peut aussi les « toucher » pour mieux les appréhender et prendre des décisions plus éclairées. Pierre-Louis gère ainsi les contrats de Thales, de la signature à la livraison finale, faisant le suivi de la facturation, des coûts, etc. Chaque jour est un nouveau challenge et ne se ressemble jamais.
Alors que l’expert-comptable s’intéresse essentiellement au bilan, le contrôleur de gestion agit en amont et participe à la création du compte de résultats de la société. « On ne valide pas le bilan, on fixe des objectifs et on s’assure de les obtenir en surveillant tout écart et en les corrigeant, en signalant les dérives et en proposant des solutions pour les pallier, en mesurant tout au long des projets les résultats obtenus », explique Pierre-Louis. Tandis que l’expert-comptable prodigue des conseils à ses clients, le contrôleur de gestion accompagne les gestionnaires de projets, pour obtenir les objectifs souhaités.
Pour aborder ce métier, il lui aura fallu remettre à plat tout ce qu’il avait acquis durant ses études. À la différence de l’expert-comptable, qui conseille quand les résultats sont établis, il a du apprendre à réfléchir en amont pour modifier les résultats, afin d’obtenir un meilleur bilan et répondre aux objectifs définis. Il s’est également initié à de nouvelles procédures, à un nouveau langage propre à son métier. Mais sa force se situe aussi dans sa formation d’expert comptable puisqu’il est en contact direct avec les commissaires aux comptes et parle le même langage, un atout qui profite à l’entreprise. Cette capacité à faire le grand écart, il la doit à son D.S.C.G. qui « offre une très bonne culture financière générale, ouvre l’esprit et permet de s’adapter à toutes les situations », constate-t-il.
Et quelle évolution de carrière peut espérer un contrôleur de gestion dans une très grande entreprise ? Sans hésitation, Pierre-Louis répond : Directeur Financier. Une ambition mais pas avant 15 ans d’expérience, précise-t-il. En attendant cette promotion, il va profiter de la chance de faire partie d’un groupe comme Thales pour peut-être partir à l’international. Et impossible que l’ennui le gagne ! « Si un jour j’ai fait le tour de mon métier, je pourrai soit me diriger vers une filiale de Thales, soit changer de poste et me diriger vers une carrière d’auditeur ou d’ingénieur financier », affirme-t-il.
S’il avait un conseil à donner aux étudiants ? « Le cursus est dense, difficile, il faut s’accrocher car la récompense est belle ». Mais une façon de passer au travers et rendre la formation plus ludique et encore plus passionnante est de mettre en parallèle de ses études leur application, au travers d’un cursus en alternance qui permet de s’assurer un poste avant même l‘obtention de son diplôme. Et si l’on souhaite devenir contrôleur de gestion, l’école de commerce n’est plus la voie royale, le D.S.C.G. constitue aujourd’hui le diplôme reconnu pour donner les meilleures bases de ce métier et être l’interlocuteur le plus compétent face à un commissaire aux comptes.
Après le baccalauréat, Jean-Baptiste Malbec s’oriente vers l’expertise comptable et choisit l’INES pour préparer le DCG, puis le DSCG. Il revient sur ses années d’études à l’INES et évoque son expérience professionnelle en qualité de collaborateur comptable.
Préparer à l’INES le cursus de l’expertise comptable après un bac S
« À la sortie du bac S, les projets d’avenirs proposés par le marché de l’enseignement supérieur sont multiples. Pour autant, j’avais du mal à choisir mon orientation.
En rencontrant l’INES, j’ai été séduit par la perspective d’intégrer une voie claire, encadrée par des diplômes d’État, qui offre un objectif prestigieux, accessible par étapes. C’est une équipe pédagogique particulièrement à l’écoute de ses étudiants qui m’a convaincu d’entrer dans cette école et d’y rester fidèle tout au long du cursus de l’expertise comptable.
Il faut être conscient que les études d’expertise comptable nécessitent une parfaite préparation : l’INES dispose pour cela d’un corps professoral stable depuis de nombreuses années, composé de professionnels, qui sont avant tout de très bons pédagogues ! Aujourd’hui encore, les pistes de réflexion, les réponses aux questions que nous soulevions en classe et les personnalités de nos professeurs me font écho lorsqu’un arbitrage délicat se présente à moi. Bien plus que des connaissances et la capacité d’aborder sereinement les examens, l’INES m’a transmis une passion pour les domaines de la gestion et un état d’esprit rigoureux.
Les atouts de la formation initiale et la mise en pratique
La formation initiale en DCG et en DSCG m’a permis de cultiver une certaine ouverture d’esprit et découvrir d’autres univers de compétences. Ce fut notamment le cas de l’enseignement et de l’approche pédagogique que j’ai pu appréhender en dispensant, plusieurs heures par semaine, des cours de mathématiques à des collégiens et lycéens. J’y ai appris l’écoute active et développé des techniques adaptées pour motiver chaque élève à ma charge.
J’ai également pu m’investir dans une association d’exploitation d’un chemin de fer en tant que trésorier et responsable de la maintenance de locomotives à vapeur. Confronté à la réalité opérationnelle au sein d’une équipe, c’est bien évidemment le sens des responsabilités que j’ai dû acquérir. Gérer des trains et des plannings de maintenance n’est pas si éloigné de notre formation.
Ces expériences sont aujourd’hui précieuses dans ma vie professionnelle. En effet, en cabinet d’expertise comptable, compte tenu de la grande diversité des secteurs d’activité des clients, la capacité de comprendre leurs spécificités est essentielle pour proposer des outils de gestion efficaces et appropriés. De plus, les métiers de l’expertise comptable sont avant tout des métiers de communication, que ce soit à travers la relation client ou au sein de l’équipe.
Les différentes facettes des métiers de l’expertise comptable
Je travaille au sein du cabinet ORCOM qui regroupe plus d’une vingtaine de cabinets répartis dans de nombreuses régions en France. Mon portefeuille est partagé entre l’expertise comptable et l’audit légal ou contractuel, et couvre aussi bien de petites structures individuelles ou familiales que de grandes entreprises industrielles.
Mes taches ne se bornent pas aux domaines comptable et fiscal, elles s’orientent aussi, pour une large part, vers l’élaboration de tableaux de bord de gestion dans le secteur industriel et vers le monitoring de négociations commerciales d’une grande entreprise de l’intérim, dans le cadre du droit de la concurrence.
Passée l’étape d’intégration des procédures métiers, l’équation la plus délicate à résoudre est celle de la gestion du temps et de la réponse aux besoins de conseils spécifiques des clients : s’il s’agit d’une source importante de création de valeur, elle peut nécessiter un temps long de réflexion.
Devenir expert-comptable serait l’aboutissement de mes études débutées il y a plus de cinq ans. D’autant plus que cela n’est pas incompatible avec mon désir d’enseigner et de m’investir dans les chemins de fer, qui constituent mes passions ! »
C’est au sein de l’INES que Laëtitia NGALAKO a effectué sa préparation aux examens du DCG et du DSCG. Elle explique ses motivations pour le cursus, son choix d’intégrer l’INES et relate son expérience professionnelle dans une entreprise basée au Luxembourg.
Le choix de la formation initiale pour préparer le cursus de l’expertise comptable
« J’ai souhaité dès la classe de seconde devenir expert-comptable. Ai-je été influencée positivement par mon père, qui exerçait brillamment ce métier ? Toujours est-il qu’après l’obtention de mon baccalauréat ES, je me suis directement orientée vers le cursus DCG / DSCG, qui m’apparaît être la filière la plus appropriée pour accéder à la profession.
L’importance constante des scores réalisés par l’INES aux diplômes de l’expertise comptable a été déterminante dans le choix de cette école : les taux de réussite sont deux fois supérieurs à la moyenne nationale, toutes unités d’enseignement confondues. Grâce à la qualité de l’enseignement prodigué et à la dimension à taille humaine de l’INES, chaque étudiant bénéficie d’un accompagnement individuel dans l’obtention de son diplôme. Le corps professoral est compétent et maîtrise parfaitement le programme des épreuves. Ces éléments ont fondamentalement contribué à la réussite de mes études.
En optant pour la formation initiale durant mes 5 années d’études, j’ai souhaité me concentrer sur l’obtention des diplômes DCG / DSCG, qui exigent un travail régulier et soutenu. Le cursus étudiant comporte des évaluations régulières tout au long de l’année, ce qui me convenait parfaitement ! En parallèle, les stages que j’ai effectués en audit et en expertise m’ont permis d’acquérir une expérience pratique du métier.
Une expérience professionnelle à l’international
Au cours de ma dernière année de master, j’ai commencé à réfléchir à l’orientation de ma carrière professionnelle. J’ai voulu lui conférer un caractère international, au sein d’un pays où le secteur financier est influent. Le Luxembourg, place financière d’envergure mondiale en Europe, propose de belles opportunités professionnelles aussi bien en finance qu’en comptabilité et en audit. L’offre dans ces secteurs d’activités est très forte et les diplômes comptables français valorisés. C’est ainsi que j’ai intégré l’entreprise Capita Asset Services, une division de Capita Plc., entreprise du FTSE 100 spécialisée dans les services financiers.
En tant que comptable spécialisée dans les holdings, j’évolue grâce à mon cadre de travail dans un univers multiculturel à dimension internationale, tant par la qualité de nos clients que par les normes comptables utilisées. Ainsi, mes tâches quotidiennes ne se cantonnent pas seulement à l’établissement des états financiers mais font aussi appel à des connaissances en matière de comptabilité internationale (IFRS, US GAAP), de consolidation, de diagnostic financier et de fiscalité.
Cette expérience très enrichissante m’a permis de sortir de ma zone de confort « parisienne » et d’être challengée par des responsabilités grandissantes. Et le DSCG offre un solide bagage de connaissances pour être à l’aise dans un tel contexte. Ma prochaine étape serait l’obtention du DEC (Diplôme d’Expertise Comptable), que je compte bien préparer à l’INES ! »
AGH PARIS, cabinet en SARL de 24 personnes sur 3 sites, 3 associés, à 80% expertise comptable, 20% CAC, avec un pôle social et un pôle juridique
Sans doute est-ce aussi une forme de talent de savoir trouver sa vocation ?
Après avoir décroché son bac S mention Très Bien, Aude Gumuchian tente tout d’abord une première année de Lettres classiques à la Sorbonne. Un choix motivé par son amour des lettres et de l’écriture, dans lequel la jeune parisienne ne se retrouve pourtant pas totalement. Curieuse, motivée et bien décidée à trouver sa voie, elle se lance alors dans un DUT GEA à l’IUT de St Denis, puis enchaine dans la foulée, avec un enthousiasme qui la caractérise, un DECF en alternance, un DESCF en formation intensive et enfin un DEC à l’INES. Un véritable parcours du combattant au terme duquel elle acquiert la conviction d’être dans ce domaine parfaitement à sa place. L’expertise comptable lui permet ainsi de concilier une discipline technique (chiffres et droit), des rapports humains qu’elle considère essentiels, mais aussi une touche « littéraire » au travers de la rédaction de rapports, d’expertises et de conseils.
Entrée en 2007 chez AGH Paris en alternance pour préparer son DECF, elle ne quittera plus ce cabinet sis en plein cœur de Paris. Elle y devient expert-comptable stagiaire, puis son maître de stage, en partant à la retraite, lui propose de lui succéder ; elle accepte sans hésiter. Une évidence pour elle : quand on devient expert-comptable, ce serait dommage de ne pas s’associer : « on a des responsabilités, autant avoir les avantages qui vont avec », explique-t-elle.
L’indépendance : sa première motivation pour sauter le pas et s’associer
Indépendante oui ! Mais pas tête brûlée. Elle avait envie de gérer sa propre entreprise, mais ne voulait pas se retrouver seule aux commandes. Devenir associée répondait ainsi à son souhait d’indépendance, tout en exerçant au sein d’une structure déjà établie dont elle connaissait les rouages mais aussi et peut-être surtout les personnes.
Savoir s’entourer est un talent et une bonne une équipe « donne toujours envie de se dépasser, de donner le meilleur, pour le cabinet, les autres et soi-même ». Gérer à plusieurs, c’est avant tout savoir tirer parti des atouts et compétences de chacun. Les associés se répartissent ainsi les tâches en fonction de leurs compétences et de leurs affinités : chacun devient de facto un expert dans sa spécialité, à même d’aider les autres à trouver les solutions les plus adéquates aux problématiques du quotidien. Un vrai credo pour Aude.
Se mettre à son compte, c’est aussi, à son goût, avoir la chance de ne jamais être cantonnée aux mêmes tâches, de traiter des sujets variés mais surtout de multiplier les rencontres avec des gens passionnants et passionnés. Alors, si c’était à refaire ? Elle recommencerait les yeux fermés.
Aujourd’hui, Aude est à la tête d’un cabinet d’expertise comptable où, avec ses deux associés, elle gère 24 personnes. Son cabinet, comme toute entreprise, doit faire face à la concurrence, s’adapter au marché et à la demande. Elle est donc très sensible aux nouvelles technologies qui permettent des gains de productivité et une meilleure communication avec le client et se tient toujours informée pour rester à la pointe de l’innovation, en matière de logiciels et de pratiques.
Pour faire la différence avec les autres cabinets, elle joue sur ce qui lui semble essentiel, la relation client ; car, une fois encore, l’humain est au cœur de ses préoccupations. Il ne s’agit pas de chiffres, mais avant tout d’hommes et de femmes lancés dans des aventures entrepreneuriales. Elle met un point d’honneur à se tenir disponible et à rester présente auprès de ses clients, que ce soit directement – le plus souvent possible – ou par l’intermédiaire de ses collaborateurs, dans la mesure où « ce qui est souvent reproché à l’expert-comptable est de ne pas être assez présent ni assez joignable ».
Aude est bien loin de l’image que l’on se fait de l’expert-comptable, telle qu’elle la dépeint: « un petit bonhomme tout gris enfoui sous une pile de factures. Alors que dans notre métier on est en permanence au contact de nos clients, par téléphone, ou chez eux. » Evidemment, la relation client/expert-comptable débute toujours par une expertise technique : évaluer une société, créer une société, etc. Rapidement, la relation évolue pour finir par « englober la vie privée des clients (un divorce, une succession, préparer la transmission de son entreprise). »
En fin de compte, l’expert-comptable est à la fois un technicien, un stratège commercial, et parfois même un psy ou un confident, « car on est souvent le seul contact récurrent du chef d’entreprise », constate-t-elle.
Aujourd’hui, Aude délègue à ses équipes la production des déclarations fiscales et sociales, la préparation des bilans, situations, etc. qu’elle révise ensuite. Son travail consiste alors à analyser ces chiffres pour prodiguer au client les meilleurs conseils. Elle peut ainsi alerter sur une rentabilité qui baisse dangereusement, proposer des arbitrages entre dividendes et salaires, expliquer les flux de trésorerie, aider à préparer la retraite du dirigeant, etc.
Son conseil aux jeunes experts-comptables qui ont envie de se mettre à leur compte : ne pas être seul. S’associer et s’entourer de collaborateurs fiables sur lesquels s’appuyer s’avère une richesse incontestable et le gage d’une plus grande sérénité.
Lydia BENAYEM a préparé la totalité de son cursus à l’INES. Elle explique les raisons qui l’ont conduite à y postuler pour effectuer le DCG, le DSCG et, plus récemment, le DEC.
« J’ai choisi l’INES pour réaliser l’intégralité du cursus de l’expertise comptable. Le sérieux de cette école a été déterminant : en effet, je m’étais renseignée sur l’INES et ses très bons taux de réussite aux examens du DCG et du DSCG avaient surtout retenu mon attention.
L’entretien que m’a accordé le directeur de l’école, Monsieur KESIC, m’a permis de confirmer ma volonté d’intégrer l’INES. Nous partagions un même objectif – que je réussisse mes études d’expertise comptable. L’INES vise en effet à la réussite de tous ses étudiants, et j’ai compris que cette école se donnait les moyens nécessaires pour y parvenir. Le recrutement de professeurs très compétents, impliqués dans le suivi de chaque élève, contribue particulièrement à la mise en œuvre de cet objectif.
Intégrer un « big four » après l’INES
À l’issue de mon cursus, j’ai voulu postuler au sein d’un « big four ». Je savais que cette expérience me donnerait l’opportunité de diversifier mes compétences, en étant impliquée dans des missions auprès de sociétés de secteurs d’activités variés. La possibilité de travailler pour des filiales françaises de groupes étrangers (Etats-Unis, Royaume-Uni, Japon, Pays-Bas, Russie) m’intéressait par ailleurs. Ainsi, j’ai pu pratiquer l’anglais au quotidien, ce qui me tenait à cœur.
J’ai également apprécié les valeurs qu’insuffle ce cabinet, telles que l’intégrité et l’esprit d’équipe. En intégrant un « big four », j’avais l’assurance d’être bien formée et d’acquérir diverses qualifications. De plus, la rigueur exigée dans la qualité des travaux est une notion essentielle pour moi, que j’ai pu retrouver au sein de ce cabinet.
Je suis entrée en tant qu’assistante chez EY et je suis à présent manager. Les perspectives d’évolution dans un « big four » s’avèrent très intéressantes, puisqu’on change de grade chaque année ou tous les deux ans ».
« À l’issue de 4 années de BTS CGO puis de DECF en formation initiale, j’ai voulu poursuivre mes études par un DESCF (ex DSCG) en alternance pour allier la pratique à la théorie. Après m’être renseignée sur les écoles qui proposaient ce parcours, j’ai choisi de présenter mon dossier à l’INES car les échos de mon réseau « comptable » étaient très positifs quant à l’enseignement prodigué.
L’INES a proposé ma candidature en alternance au cabinet d’expertise comptable et d’audit MAZARS. A la suite de deux entretiens, j’ai été embauchée dans le cadre d’un contrat de professionnalisation de 15 mois au sein du département « Accompagnement ». Le cabinet MAZARS s’est révélé une première expérience très enrichissante, d’une durée de 3 années : j’ai été embauchée en CDI à l’issue de mon alternance, et j’y ai commencé mon stage d’expertise comptable en vue du DEC. Après une semaine de formation interne sur les normes à respecter, j’ai pu travailler dès le début de mon contrat sur différentes missions d’expertise comptable, telles que la saisie comptable, l’établissement de dossiers de révision de comptes, l’établissement des comptes annuels, des déclarations fiscales, mais aussi des missions de commissariat aux comptes dans différents secteurs d’activité (énergie, associations à but non lucratif, groupement ferroviaire, courtage maritime, maroquinerie, etc.), ou encore des missions ponctuelles de conseil financier.
En poursuivant ma carrière au sein de GRAN THORNTON, cabinet anglo-saxon d’expertise comptable, j’ai souhaité internationaliser mon parcours professionnel pendant deux saisons fiscales, au sein du département « International Business Services », spécialisé dans les filiales françaises de groupes étrangers. Mes missions ont évolué vers la supervision et le management d’équipe. Parallèlement, j’ai été impliquée dans des missions d’expertise comptable et de commissariat aux comptes plus pointues et approfondies pour des clients de secteurs d’activité variés (énergie renouvelable, voyagistes, immobilier, etc.).
J’ai enfin aspiré à changer d’univers en orientant ma carrière vers l’entreprise, afin de pouvoir être responsable d’un bout à l’autre des comptes et des déclarations, ainsi que d’une équipe stable. J’ai choisi Red Bull et ses filiales françaises pour allier le sérieux de mon travail au côté plus « fun » du secteur d’activité (ce commerce de boissons énergisantes se charge aussi de la création d’événements toujours plus inédits), tout en conservant la dimension internationale de mes expériences passées. Il s’agissait d’un grand challenge puisque les filiales françaises venaient d’être créées et la comptabilité et la fiscalité étaient tout juste ré-internalisées. J’ai mis en place toutes les procédures comptables et fiscales afin d’éviter tout risque en cas de contrôle fiscal ou social. Pour faire face au volume d’activité croissant, tout au long des 5 années passées j’ai recruté une équipe de 7 personnes. Le travail est aujourd’hui tout autant intéressant car très diversifié : il couvre le contrôle des comptes en IAS et normes françaises jusqu’à l’établissement des liasses fiscales, en passant par la veille législative, les clôtures mensuelles pour le groupe autrichien, la mise en place de nouveaux outils comptables, et bien sûr le management et l’évolution de l’équipe comptable.
Depuis ces 5 ans, nous accueillons chaque année des alternants, dont deux ont effectué leur parcours scolaire au sein de l’INES, et j’ai moi-même finalisé mon cursus en obtenant mon DEC en 2013, en partie grâce aux connaissances acquises pendant mon DESCF à l’INES ! »
Convaincu de son choix d’études, David Kharoubi s’est engagé dans la filière de l’expertise comptable avec l’objectif d’exercer une profession enrichissante. Il nous relate son parcours.
Le DCG-DSCG, la voie royale pour s’engager dans l’expertise comptable
« D’emblée, le choix de l’expertise comptable s’est avéré pour moi simple et clair : la perspective d’un métier de conseil financier aux dirigeants et chefs d’entreprise.
J’ai décidé d’effectuer mon cursus à l’INES il y a une douzaine d’années, pour son dynamisme, pour le dimensionnement des cours en petits groupes et pour la qualité des enseignements dispensés. Ma préparation au sein de l’INES a duré trois ans, en alternance, avec à la clé l’obtention du DSCG*.
Je souhaite souligner l’expertise et les compétences du corps professoral, quelle que soit la matière enseignée. L’INES sélectionne des intervenants de très haut vol afin de permettre à l’ensemble des étudiants d’avoir accès à des enseignements de qualité.
Le choix de l’alternance dès le DCG, un vrai tremplin pour la vie professionnelle
J’ai débuté ma carrière en alternance, parallèlement à la préparation de mes diplômes d’expertise comptable, au sein de la direction comptable d’un grand groupe puis dans un cabinet d’expertise comptable parisien.
Rapidement, j’ai souhaité me tourner vers une structure de cabinet intégrée à un réseau international. J’ai ainsi rejoint Crowe Horwath, 9ème réseau international d’audit, d’expertise comptable et de corporate finance, au sein duquel j’évolue désormais au grade de Senior Manager, en passe de devenir associé d’ici un à deux ans.
En associant des missions d’audit légal, de transaction services et de conseil fiscal et financier, j’ai conservé dans mon poste l’aspect multidisciplinaire de la profession. Nos clients sont principalement composés de groupes multinationaux français ou de sociétés filiales de groupes internationaux. À ce titre, nous réalisons une partie non négligeable de nos missions en anglais et sommes parfois amenés à nous déplacer à l’international.
L’association reste une finalité pour chaque expert-comptable diplômé. Mon projet de carrière est donc d’entrer au capital de Crowe Horwath en tant qu’associé reconnu ».
Arnaud Billon s’est toujours vu entrepreneur. Ses parents, eux-mêmes entrepreneurs, lui ont transmis ce goût de la liberté. Il a donc choisi sa formation dans ce sens, pas pour devenir expert-comptable mais pour la richesse et le bénéfice du cursus. Car pour lui, pas de doute : ces études « passionnantes » d’expertise-comptable sont « la meilleure école pour apprendre à diriger une société » puisqu’on est « bon en gestion, en droit, en finance, en management et bien sûr en compta et en expertise », les bases mêmes pour construire une entreprise solide.
Ainsi, à l’issue du baccalauréat, il intègre l’INES avec lequel il obtient sa licence (DCG) et, dans la foulée, prépare le master (DSCG). A 23 ans, il doit reprendre au pied levé l’exploitation familiale en gérance. Il ne connait rien au monde agricole : c’est un choc ! Un choc de culture et de vie. Il passe en un été de la maîtrise des tableaux et des chiffres de son stage en expertise comptable à la maîtrise d’un tracteur. Ainsi, durant les deux mois d’été, il s’initie aux rudiments de la gestion d’un domaine agricole dans la ferme voisine. Ce qu’il a appris durant ses études lui permet de se structurer, de ne pas se disperser et d’emmagasiner une impressionnante quantité de nouvelles informations. Mais comme pour ses études, la charge de travail ne lui fait pas peur et il s’y donne « corps et âme ».
L’exploitation qu’il gère englobe une partie agricole qui produit des céréales et des bovins (2 personnes à plein temps) et une partie entretien de jardins (4 personnes). Mais, très vite, il se concentre sur l’agriculture qui devient une véritable passion. Par sa formation d’expert-comptable, il est contraint de s’interroger en matière de rentabilité et d’objectifs, au travers d’une simple question : « Pourquoi la viande vendue dans les boucheries et supermarchés parisiens est assez chère voire très chère et je n’arrive pas à en acheter alors qu’à l’autre bout de la chaîne, en tant que producteur, je n’arrive pas à en vivre ? ». Un paradoxe qui lui donnera une idée.
Durant deux ans, cette question ne cesse de le tarauder pour s’imposer à lui comme une évidence : il manque une structure directe entre producteurs et consommateurs qui court-circuiterait la grande distribution et ses tarifs d’achat exagérément bas pour ainsi briser cette chaîne où « les intermédiaires se gavent sur le dos des producteurs mais aussi sur celui des consommateurs ». Il crée alors sur internet une entreprise indépendante de distribution de viande destinée aux particuliers. A travers ce projet, il joue à fond la carte de l’humour, des valeurs et du terroir : Ah La Vache !
Animé d’un goût pour l’authenticité, la qualité, le partage et l’envie d’en faire profiter le plus grand nombre, il est aussi soucieux de ceux qui l’entourent et de leur intérêt. C’est pourquoi Arnaud souhaite faire travailler les producteurs qu’il connaît depuis sa plus tendre enfance – amis qui constituent une véritable famille. D’où « l’idée de supprimer les intermédiaires et d’acheminer le meilleur de sa région d’adoption directement dans les assiettes des consommateurs ».
Depuis ses études d’expertise comptable, les chiffres, les calculs prévisionnels, les business plan, les bilans ne l’impressionnent plus. Avec 3000 euros pour démarrer, il s’associe à Camille de Boissieu et ils créent ensemble leur entreprise. Durant un an et demi, ils ne se rémunèrent pas et investissent tout dans l’entreprise, avec l’achat d’un ordinateur, puis d’un deuxième et par la suite d’un camion frigorifique pour ne plus sous-traiter les livraisons.
Ah La Vache ! est basée sur un business-model simple : ils achètent les bovins sur pied, s’occupent de l’abattage, de la découpe et de la livraison et réalisent une marge sur tous ces coûts qu’ils ne sous-traitent pas, « une façon d’être le plus compétitif et d’offrir le prix le plus juste pour tout le monde ». Ainsi, ce n’est pas moins de 50 colis de viande qu’ils livrent à domicile chaque semaine.
Aujourd’hui, il ne regrette pas de conduire un tracteur au lieu d’être expert-comptable, mais il reconnaît devoir beaucoup à cette formation qui lui a offert une vision large et précise du business. Tous les jours, il puise dans son expérience et les compétences acquises durant ses études pour faire fructifier son entreprise. Et il est heureux de partager sa vie entre son exploitation, la vente de ses produits, ses rencontres avec les producteurs et les clients et la gestion de son entreprise.
Et demain ? De nombreux projets, dont celui d’ouvrir des franchises et de recruter pour se développer. « Mais toujours en gardant à l’esprit deux priorités : la qualité des produits et leur traçabilité, une distribution à moins de 200 km de l’élevage d’origine. »
L’expérience d’Arnaud renverse les idées reçues sur les études de l’expertise comptable. Passionné et passionnant, Arnaud est loin d’être ennuyeux : plein d’humour et d’ambition, ce jeune diplômé de la profession comptable peut être fier de son parcours.
Décidée à exercer une profession indépendante, Dorothée Papillon s’est orientée vers des études d’expertise comptable. Après avoir préparé son DCG-DSCG à l’INES, elle vise aujourd’hui l’obtention du DEC, avec l’objectif de se mettre à son compte. Elle explique son parcours et ses motivations.
Objectif : devenir indépendante
« Après un passage au CIO (Centre d’Information et d’Orientation), deux métiers sont sortis du chapeau : notaire ou expert-comptable. Selon moi, le critère le plus important était l’indépendance. J’ai toujours voulu exercer une profession libérale. Je ne me voyais pas être salariée en entreprise. Mes parents sont à leur compte, et cela m’a beaucoup plu, surtout dans leur mode de vie et d’organisation au quotidien.
Pourquoi l’INES ? D’autres écoles concurrentes ne me semblaient pas à la hauteur en matière de préparation aux examens. La préparation dont j’ai bénéficié à l’INES est optimale, sérieuse et efficace. Si l’on suit les cours avec régularité, les notes aux examens suivent aussi. Ce n’est pas non plus une école « boîte à DEC » trop scolaire, la préparation au DCG et au DSCG va plus loin que le simple cours et c’est un véritable atout. Les professeurs sont brillants.
Une immersion réussie dans la vie professionnelle
Je n’avais jamais opté pour l’alternance au cours de mes études. Entrer dans la vie active m’a permis de mettre en pratique mes acquis et de gagner la dimension internationale que je recherchais.
Puis j’ai eu l’opportunité de m’installer à mon compte en rachetant la clientèle de mon dernier maître de stage, avec pour objectif l’exercice libéral de la profession.
Au quotidien, j’effectue des missions comptables, sociales, fiscales et juridiques classiques. S’y ajoutent quelques missions d’audit au cours de l’année. Dans une même journée, je peux avoir 15 choses différentes à traiter à la fois, et j’apprends tous les jours. Ma préférence dans mon activité, c’est prodiguer des conseils sur les plans juridique, social et financier et surtout avoir la possibilité de m’entretenir directement avec mes clients.
Mes projets ? Obtenir le DEC en 2017, racheter le cabinet de l’expert-comptable, pérenniser la clientèle, développer des missions de conseil (je compte me spécialiser) ainsi qu’un service de consultant au sein du cabinet, dédié aux missions d’assistance aux services comptables de PME. »
Emmanuel ADDA, ancien étudiant de l’INES, aujourd’hui expert-comptable stagiaire, explique pourquoi il a choisi l’expertise comptable.
« À l’issue de mon baccalauréat S, je me suis d’abord inscrit en fac de médecine, la fameuse PACES. Puis, après un échec, j’ai décidé de me réorienter vers l’expertise comptable. J’ai eu l’occasion de discuter avec un expert-comptable qui m’a montré les rouages du métier et présenté le cursus. Je me suis rendu compte que ces études correspondaient à mes centres d’intérêt. En effet, le cycle menant à l’expertise comptable comporte des matières aussi variées que la finance, le droit, l’informatique, la comptabilité ou les langues étrangères. Les connaissances doivent être en permanence mises à jour, selon l’actualité économique, juridique ou fiscale. Surtout, on touche au concret : le métier permet de mieux appréhender les enjeux économiques et financiers et de bien connaître l’entreprise. »
Du DCG au stage d’expertise comptable
Parmi les raisons qui l’ont conduit à s’inscrire à l’INES, il met surtout en avant l’encadrement et l’organisation pédagogique : « Toute l’équipe est à votre écoute. Les professeurs sont compétents et connaissent tant le programme que les enjeux de l’examen. J’ai apprécié l’ambiance conviviale et les locaux sont agréables et idéalement situés. »
Quel a été son parcours depuis son entrée à l’INES ? « J’ai effectué le cursus DCG en formation initiale, et le DSCG en préparation accélérée sur une année.J’ai choisi cette combinaison, sur les conseils du directeur pédagogique : préparer les trois années du DCG sous statut étudiant permet d’aborder les matières plus sereinement, de consolider les bases et d’approfondir les connaissances en vue du Master. J’ai pu acquérir une méthode de travail efficace pour la préparation du DSCG en un an, dont le rythme est plus soutenu. Aujourd’hui, je suis expert-comptable stagiaire en cabinet à Paris : mes missions portent sur l’audit et l’expertise. Le début du stage et la première période fiscale ont été délicats mais je me suis vite adapté et j’ai pu, à travers les contacts avec les clients, les CAC, les experts, aider à gérer le fonctionnement des entreprises. »