L’expertise comptable, de la théorie à la pratique

 

 

L’expertise comptable, de la théorie à la pratique

Après le baccalauréat, Jean-Baptiste Malbec s’oriente vers l’expertise comptable et choisit l’INES pour préparer le DCG, puis le DSCG. Il revient sur ses années d’études à l’INES et évoque son expérience professionnelle en qualité de collaborateur comptable.

Préparer à l’INES le cursus de l’expertise comptable après un bac S

« À la sortie du bac S, les projets d’avenirs proposés par le marché de l’enseignement supérieur sont multiples. Pour autant, j’avais du mal à choisir mon orientation.

En rencontrant l’INES, j’ai été séduit par la perspective d’intégrer une voie claire, encadrée par des diplômes d’État, qui offre un objectif prestigieux, accessible par étapes. C’est une équipe pédagogique particulièrement à l’écoute de ses étudiants qui m’a convaincu d’entrer dans cette école et d’y rester fidèle tout au long du cursus de l’expertise comptable.

Il faut être conscient que les études d’expertise comptable nécessitent une parfaite préparation : l’INES dispose pour cela d’un corps professoral stable depuis de nombreuses années, composé de professionnels, qui sont avant tout de très bons pédagogues ! Aujourd’hui encore, les pistes de réflexion, les réponses aux questions que nous soulevions en classe et les personnalités de nos professeurs me font écho lorsqu’un arbitrage délicat se présente à moi. Bien plus que des connaissances et la capacité d’aborder sereinement les examens, l’INES m’a transmis une passion pour les domaines de la gestion et un état d’esprit rigoureux.

Les atouts de la formation initiale et la mise en pratique

 

La formation initiale en DCG et en DSCG m’a permis de cultiver une certaine ouverture d’esprit et découvrir d’autres univers de compétences. Ce fut notamment le cas de l’enseignement et de l’approche pédagogique que j’ai pu appréhender en dispensant, plusieurs heures par semaine, des cours de mathématiques à des collégiens et lycéens. J’y ai appris l’écoute active et développé des techniques adaptées pour motiver chaque élève à ma charge.

J’ai également pu m’investir dans une association d’exploitation d’un chemin de fer en tant que trésorier et responsable de la maintenance de locomotives à vapeur. Confronté à la réalité opérationnelle au sein d’une équipe, c’est bien évidemment le sens des responsabilités que j’ai dû acquérir. Gérer des trains et des plannings de maintenance n’est pas si éloigné de notre formation.

Ces expériences sont aujourd’hui précieuses dans ma vie professionnelle. En effet, en cabinet d’expertise comptable, compte tenu de la grande diversité des secteurs d’activité des clients, la capacité de comprendre leurs spécificités est essentielle pour proposer des outils de gestion efficaces et appropriés. De plus, les métiers de l’expertise comptable sont avant tout des métiers de communication, que ce soit à travers la relation client ou au sein de l’équipe.

 

Les différentes facettes des métiers de l’expertise comptable

 

Je travaille au sein du cabinet ORCOM qui regroupe plus d’une vingtaine de cabinets répartis dans de nombreuses régions en France. Mon portefeuille est partagé entre l’expertise comptable et l’audit légal ou contractuel, et couvre aussi bien de petites structures individuelles ou familiales que de grandes entreprises industrielles.

Mes taches ne se bornent pas aux domaines comptable et fiscal, elles s’orientent aussi, pour une large part, vers l’élaboration de tableaux de bord de gestion dans le secteur industriel et vers le monitoring de négociations commerciales d’une grande entreprise de l’intérim, dans le cadre du droit de la concurrence.

Passée l’étape d’intégration des procédures métiers, l’équation la plus délicate à résoudre est celle de la gestion du temps et de la réponse aux besoins de conseils spécifiques des clients : s’il s’agit d’une source importante de création de valeur, elle peut nécessiter un temps long de réflexion.

Devenir expert-comptable serait l’aboutissement de mes études débutées il y a plus de cinq ans. D’autant plus que cela n’est pas incompatible avec mon désir d’enseigner et de m’investir dans les chemins de fer, qui constituent mes passions ! »